Dimanche 6 novembre 2011, 6h00 : réveil… il pleut !Je me vois déjà prendre le départ sous la pluie. Par contre, il ne fait pas froid, 14°C. Je me dis qu’avec ce temps, beaucoup de coureurs vont déclarer forfait. Effectivement, deux heures et demie plus tard, on ne se bouscule pas sur l’aire de départ. Pourtant, le miracle a lieu : les nuages s’éclaircissent et la pluie cesse. Elle ne nous gênera plus de la matinée. Serge diffuse de nombreux messages d’information, depuis le car-podium du Conseil Régional. Vers 8h45, arrive alors près du podium, un groupe de coureurs que l’on n’a pas l’habitude de voir sur nos chemins : cinq Nigériens, accompagnés de leur coach et des responsables de l’association qui les encadre (http://www.raoulkanazi.com). Serge s’empresse de faire une annonce au micro pour les présenter. Nous savons déjà que le niveau va être relevé. Nous ne sommes effectivement pas nombreux à prendre place sur la ligne de départ : 262 courageux qui n’ont pas eu peur des intempéries. Ils seront d’ailleurs récompensés car les conditions seront parfaites. 9h30, Monsieur le Maire tire deux cartouches avec le « célèbre » fusil de l’Escapade, prêté comme chaque année par Marcel : c’est parti ! Très rapidement, je me retrouve isolé, car, par manque d’entraînement, mon allure n’est pas très rapide. Et puis, comme je l’ai signalé un peu plus haut, peu de coureurs ont pris le départ, donc, ceux qui sont là sont forcément motivés et meilleurs que moi ! Je ne parlerai pas cette année de performance kilométrique : c’est trop nul ! Mais enfin, je suis sur le parcours et c’est l’essentiel. C’est ma neuvième participation en 12 ans et tant que la santé le permet, je continuerai à crapahuter dans les collines d’Ensuès. Après tout quand je vois le nombre de coureurs qui ont plus de 60 ans, je me dis que l’espoir est permis ! Cette année j’ai beaucoup marché dans la côte du panoramique. Je me suis même fait dépasser par deux marcheurs nordiques ! Mais l’essentiel était de terminer la course, en bon état. Donc : mission accomplie, même si seulement cinq coureurs ont franchi la ligne derrière moi. Je connais un coureur qui doit être plus déçu que moi : il s’agit de Martial LAIGLE (2ème l’an dernier) et qui fini sixième cette année, à 17s des Nigériens ! Autrement dit, il aurait gagné la course sans la présence des Africains, compte tenu que ses concurrents habituels n’avaient pas fait le déplacement. Le nom du vainqueur : Kabirou DAN-MALLAM, vainqueur du marathon de Marseille, l’an dernier. Chez les jeunes, notons la très belle quatorzième du junior Lucas PEREZ, du team MaxiRace 74 (51’39). Enfin, comme chaque année, le team Lauréna, associé à Droit au Bouchon, a remporté le challenge du nombre (31 rentrants). Bernard CHAPPE
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